
Prothèses mammaires
Une augmentation mammaire par prothèses vise à apporter plus de volume ou améliorer la forme du sein.
Il existe plusieurs formes d’implants. Les prothèses anatomiques se veulent plus naturelles tandis que les prothèses rondes vont plus remplir le décolleté.
La cicatrice est généralement cachée dans le sillon sous mammaire de manière à être presque invisible. Les prothèses sont placées devant ou derrière le muscle pectoral en fonction de la physionomie de chacune.
Il existe d’une part les implants ronds qui vont amener plus de volume dans la partie supérieure du sein et mieux remplir le décolleté. D’autre part les implants anatomiques vont avoir un résultat plus naturel.
Parfois, le manque de volume mammaire est associé à un relâchement de la peau (ptose mammaire) et nécessite la réalisation d’une mastopexie en même temps que la mise en place des implants.
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale en hôpital de jour et nécessite le port d’un soutien de sport durant six semaines après l’intervention.
Il est important de noter que les prothèses mammaires s’usent généralement avec le temps et ont une espérance de vie d’une quinzaine d’années. Un contrôle échographique annuel est donc recommandé à partir de dix ans après l’opération.
Mastopexie
Avec le temps, le relâchement cutané du sein entraîne une ptôse mammaire. Une mastopexie vise à réduire l’étui cutané et à remonter le sein. En fonction de l’excès de peau et du degré de ptôse, une, deux ou trois cicatrices sont nécessaires.
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale en hôpital de jour et nécessite le port d’un soutien de sport durant six semaines après l’intervention.
Initialement très haut et rond, le sein se relâche légèrement durant les trois premiers mois après l’intervention pour retrouver une forme plus naturelle ensuite.


Réduction mammaire
Le volume trop important du sein, ou hypertrophie mammaire, peut occasionner une gène fonctionnelle et des difficultés d’habillage. Elle s’accompagne généralement d’une ptôse mammaire associée. En réalisant une réduction mammaire, le but sera de réduire la taille du sein et de remonter la poitrine.
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, au cours d’une hospitalisation de deux jours et nécessite le port d’un soutien de sport durant six semaines après l’intervention. Initialement très haut et rond, le sein se relâche légèrement durant les trois premiers mois après l’intervention pour retrouver une forme plus naturelle ensuite.
Reconstruction mammaire
Le cancer du sein touche près d’une femme sur douze. Malgré les progrès médicaux, il reste une mutilation pour le corps de ces femmes. De nombreuses techniques existent pour reconstruire le sein et rendre sa féminité à une patiente. Plusieurs interventions sont généralement nécessaires pour obtenir un résultat final le plus naturel et complet.
Le Dr Lenne a recours à toutes les techniques de reconstruction, permettant d’offrir à chaque patiente une procédure personnalisée.


Gynécomastie
Le développement d’une glande mammaire chez l’homme peut survenir durant la puberté ou après la prise de compléments hormonaux. Il peut aussi faire suite à un amaigrissement important. Cette gynécomastie peut s’accompagner d’un excès de graisse (ou adipomastie). On réalisera un bilan hormonal et échographique pour en déterminer la nature et l’origine éventuelle.
Pour corriger la gynécomastie, il est parfois nécessaire de retirer l’excès de peau ou de réaliser une liposuccion durant l’intervention. Celle-ci se réalise sous anesthésie générale et nécessite une hospitalisation de deux jours. Par la suite, il est nécessaire de porter une gaine compressive et d’éviter les efforts lourds durant six semaines.